Lisbonne : L’ASEAD et Ruth Mutala à l’avant-garde de la recherche scientifique et du développement durable

Lisbonne, capitale en effervescence, accueillait du 24 au 28 septembre 2019 l’un des plus grands rassemblements mondiaux dans le domaine de l’ingénierie civile : le Civil Engineering Summit.

À cette occasion, une voix africaine s’est élevée parmi les experts internationaux, portée par Ruth Mutala, vice-présidente de l’ASEAD et ingénieure-chercheuse. Avec une présentation magistrale sur la “Yakam Matrix”, elle a mis en lumière une solution novatrice aux défis complexes du développement durable, tout en faisant rayonner l’engagement scientifique de l’Afrique.

Une approche révolutionnaire : la “Yakam Matrix”

Au cœur de l’intervention de Ruth Mutala se trouvait la “Yakam Matrix”, une méthode d’analyse développée en collaboration avec le Professeur Léonard Yakasham. Ce modèle mathématique unique propose une approche innovante pour résoudre des problèmes couplés, où plusieurs facteurs interdépendants s’entrelacent.

La “Yakam Matrix” ne se limite pas à des concepts abstraits : elle trouve des applications concrètes dans des domaines critiques tels que l’environnement, le génie civil, et l’énergie durable. Pour Ruth Mutala, cet outil est une réponse scientifique aux enjeux mondiaux, mais aussi un levier essentiel pour relever les défis spécifiques auxquels sont confrontées les populations africaines.

Le projet WE-DAWASD-RDC : agir pour les femmes et l’environnement

Ruth Mutala a profité de cette tribune internationale pour présenter une initiative ambitieuse de l’ASEAD : WE-DAWASD-RDC (Dynamique des femmes africaines pour des actions de développement durable en République Démocratique du Congo).

Ce projet place les femmes congolaises au centre de l’action en leur offrant des solutions aux problématiques environnementales et sociales qu’elles affrontent au quotidien :

  • Réduction de la déforestation : en proposant des alternatives énergétiques durables au bois de cuisson.
  • Valorisation des déchets ménagers et plastiques : pour créer des revenus et protéger l’environnement.
  • Exploitation des fruits tropicaux : tels que les bananes et les avocats, sources de revenus et de sécurité alimentaire.

Pour Ruth Mutala, les femmes rurales, souvent premières victimes des défis environnementaux, sont également les premières actrices du changement. Grâce à des initiatives comme WE-DAWASD-RDC, elles peuvent transformer leurs réalités et contribuer au développement durable.

L’Afrique au cœur de l’innovation mondiale

L’intervention de Ruth Mutala au Civil Engineering Summit 2019 a marqué une étape importante pour l’ASEAD. L’organisation a su démontrer, par sa rigueur scientifique et sa vision humaniste, que l’Afrique ne se contente plus de suivre le mouvement mondial : elle en est un acteur clé.

La présence de l’ASEAD à Lisbonne a également permis de tisser des liens stratégiques avec des partenaires internationaux, renforçant ainsi son impact sur le terrain.

Un avenir prometteur

Ruth Mutala et l’ASEAD incarnent une Afrique en marche, où la science et l’innovation se mettent au service des communautés. Avec des projets comme WE-DAWASD-RDC et des outils révolutionnaires comme la “Yakam Matrix”, l’organisation continue de prouver que les solutions aux grands défis du développement durable peuvent venir du continent africain.

Le Civil Engineering Summit 2019 a été le théâtre d’une rencontre entre la science, l’humanité et l’engagement. Grâce à des figures comme Ruth Mutala, l’avenir s’écrit avec une empreinte africaine indélébile.

Pour plus d’informations sur l’ASEAD et ses initiatives, consultez leur site officiel.