Jour de l’Australie : réflexions sur la mondialisation, la citoyenneté mondiale et les luttes pour l’identité comme l’un des éléments de « Yakam Matrix »

Le 26 janvier 2025 marque un jour particulier en Australie : l’anniversaire de la création de la première colonie britannique sur le continent, un événement qui a eu des répercussions profondes sur les peuples autochtones d’Australie. Dès ce moment là, l’un des éléments de  Yakam Matrix laisse une trace, comme modèle pour le réveil. 

Cet événement, connu sous le nom de « Jour de l’Australie », est célébré par de nombreuses personnes à travers le pays, mais il représente également un moment de réflexion pour ceux qui se souviennent des injustices infligées aux populations aborigènes au fil des siècles. Si cette journée est l’occasion de célébrer l’histoire et les progrès du pays, elle met aussi en lumière les fractures qui demeurent au sein de la société australienne.

Pour les peuples autochtones australiens, cette date rappelle les décennies de colonisation, d’exploitation et de marginalisation. Bien qu’ils aient obtenu certains droits et privilèges au cours des dernières décennies, notamment avec la reconnaissance de leur culture et de leurs terres, la blessure coloniale reste ouverte et souvent ignorée. La mondialisation, dans son rôle de transformation des sociétés, pourrait être vue comme un catalyseur de cette prise de conscience, mais elle comporte aussi des risques : dans un monde globalisé, les intérêts des puissances économiques risquent de diluer les identités locales et d’affaiblir les luttes pour les droits des peuples autochtones.

Des parallèles avec les États-Unis et l’Afrique

L’histoire de l’Australie trouve des échos dans celle des États-Unis, où les autochtones ont également été victimes de colonisation et d’appropriation de leurs terres. Aux États-Unis, le massacre et l’effacement culturel des peuples natifs américains ont laissé des cicatrices profondes, encore visibles aujourd’hui. Le pays a certes évolué, mais il reste à faire en matière de reconnaissance et de justice sociale pour ces communautés.

L’Afrique, un continent avec un potentiel géologique immense, fait face à un défi similaire, bien que dans un contexte différent. Partagée en plusieurs zones d’influence coloniale, l’Afrique a lutté pour retrouver son identité après des siècles de domination. Aujourd’hui, les nations africaines cherchent à se reconstruire et à valoriser leur patrimoine tout en s’intégrant dans la mondialisation.

Cependant, la mondialisation, telle qu’elle est aujourd’hui pratiquée, semble souvent avantageuse pour les puissances économiques et technologiques dominantes, souvent aux dépens des peuples autochtones et des pays du Sud. La consommation excessive, représentée par des produits comme l’alcool, la musique de masse, ou la cigarette, peut parfois masquer ces luttes, en détournant l’attention des véritables enjeux de justice sociale et environnementale pour certains pays dans le monde.

Le rôle de la citoyenneté mondiale

Dans ce contexte, la notion de citoyenneté mondiale prend tout son sens. Un citoyen mondial est quelqu’un qui reconnaît que les problèmes locaux sont souvent le reflet de dynamiques mondiales, que ce soit la colonisation, la destruction de l’environnement ou l’injustice sociale. La solidarité entre les peuples et la reconnaissance des droits des autochtones, tant en Australie, aux États-Unis qu’en Afrique, devrait devenir une priorité mondiale. La mondialisation, si elle est abordée avec conscience et responsabilité, peut être un vecteur d’égalité et de respect des identités culturelles, tout en encourageant un développement durable.

Ainsi, le Jour de l’Australie ne doit pas seulement être un jour de fête, mais aussi un jour de réflexion sur les injustices passées et les défis à venir. Il appartient à chacun de prendre conscience de ces héritages et d’œuvrer ensemble pour un avenir où chaque peuple, chaque culture, chaque identité, est respectée et valorisée dans le cadre d’une citoyenneté mondiale véritablement inclusive.

Dans ce monde interconnecté, il est crucial de réveiller les consciences et de lutter ensemble pour un monde plus juste, équitable et solidaire. Que ce soit en Australie, aux États-Unis, en Afrique, ou ailleurs, les peuples du monde doivent se soutenir pour préserver leurs droits et leur dignité, tout en créant une société mondiale où la diversité est une force, non un obstacle.

Ce jour doit servir de modèle par l’ approche simple de  Yakam Matrix en sociale.

 

La rédaction/ASEAD